L’Irlande est un pays complexe, qui est en permanence à la recherche de son identité culturelle, liée à l’histoire du pays. Les Irlando-Américains ont longtemps cultivé leur attachement à leur pays d’origine, particularité qui se retrouve dans le cinéma américain où l’on découvre bien souvent une image idéalisée. Aujourd’hui, le cinéma irlandais ose de nouvelles approches en renvoyant une image de l’île moderne et urbaine. La production cinématographique est souvent dépendante d’investissements étrangers. La censure au nom de l’unité nationale ainsi que l’autocensure ont également empêché le développement d’un cinéma national.
Jim Sheridan (My left foot) et Neil Jordan (Michael Collins) sont les deux grands cinéastes des années 90. Parmi les acteurs les plus connus, on peut citer : Daniel Day-Lewis, Colin Farrell, Gabriel Byrne, Pierce Brosnan, Michael Fassbender, Brendan Gleeson et Peter O'Toole.
Les Britanniques ont pour leur part exprimé le besoin d’en découdre avec l’histoire politique de leur pays et d’utiliser le biais du cinéma pour proférer un mea culpa à l’Irlande dans des films comme Bloody Sunday (Paul Greengrass, 2002), ou Hunger (Steve McQueen, 2008).